Rengaine ton épée. Ceux qui useront de l'épée, périront par l'épée [Pv Lisbeth]

Isabella était arrivée dans le dojo. Le dojo ressemblait énormément au dojo qu'elle fréquentait habituellement auparavant. Mais celui-ci était plus majestueux selon elle. La salle était plutôt spacieuse et lumineuse. Les piliers qui retenait le plafond et qui empêchait le plafond de tomber sur leur têtes était de couleur marron foncé. Les piliers se trouvaient sur les côtés, près des murs. Même collait au mur. Les murs étaient de coloris blanc, tout comme le plafond. Les murs étaient parsemées de fenêtres rondes. Le sol était parqueté. Le parquet était de couleur marron. Surement du chêne. Mais Isabella n'en était pas sur. Bref, passons ce détail qui a peu d'importance. Les quatre portes étaient occidentale, mais s'accordait très bien à la salle. Deux portes portaients deux insignes différent. Un insigne représentait le vestiaire des femmes et l'autres ceux des hommes. Sur l'un des murs, il y avait des étagères. C'était surement là où en posait les trophées gagnaient. Il y avait une boite et des portraits. Ceux de plusieurs hommes. C'était un parfait mélange entre l'Asie et l'Europe. Un mélange harmonieux selon Isabella.
Isabella se dirigea vers les vestiaires féminin. Celle-ci se changea rapidement. Elle ne portait plus le chemisier blanc où était cousu son blason et son jean noir et ses belles bottes en cuir. Maintenant, elle avait revêtu un kendo-gu maintenant appeler bogu. Le bogu était composé d'un hakama et d'un kendo-gi. Par dessus le kendo-gi ( la veste), il y avait le do qui protégeait la poitrine de la jeune fille. Le Tare protégeait le bas-ventre et le haut des cuisses. Cependant elle ne portait pas le men ou le mengane qui protégeait la tête de l'albinos. Mais elle portait volontier la paire de gant que nous appelons Kote. Elle avait chaud, mais c'était supportable et puis, elle pouvait faire baisser la température de la salle si il fait vraiment trop chaud.
Isabella marcha vers le centre de la salle et commença par s'échauffer les muscles, histoires de ne pas se blesser. Puis elle commença son entrainement sérieusement. Elle commença par une technique du Shikake Waza. Elle commença l'enchainement par le Renzoku Waza. Puis enchaina avec le Harai Waza. Elle enchaina toutes les attaques du Shikake Waza. Le Shikake Waza était la voie de l'épée la plus fréquemment utilisait. L'albinos avait envie de commencer par cette voie car elle l'a trouvait assez facile.
Isabella sentait la tissus frottait contre sa peau blanche. Le tissus était fait en coton, c'était une certitude. Le sensation du kendo-gi et du hakama contre sa peau était la même que celui qu'elle avait chez elle. Enfin, son ancien chez elle. Mais la sensation était la même. Elle s'en souvenait encore. L'air se fendait sous le passage du Shinai en bois. Ses bras recouvert par le kendo-gi se frottait contre la texture douce et dur du Do qui protégeait le haut de son buste. Elle entendait les frottements de tissus, sa respiration calme et l'air se fendre. Tous ses éléments la détendait. Isabella avait l'impression de faire son entrainement devant sa jumelle qui répondait au doux nom de Sarah. Elle avait l'impression que les moments où elle s'entrainait été sacrée comme le disait sa petite sœur.

Cette école était vraiment jolie...
ça faisait déjà un moment que Oto-sama m'avait envoyé ici, mais mon envie de vivre ne mettait pas vraiment revenue avec le temps... Seulement, ici, j'étais surveillée, je le savais...d'ailleurs c'était pas discret hein. J'aurai pu les tuer et m'enfuir, mais Nii-sama m'a appris à ne pas détruire des vies inutilement.

Je n'étais pas encore allée en cours, parce que de un ça me gonflait, et de deux, si j'y allais, je serai obligée de croiser des gens... et des gens de mon âge en plus. Ce n'est pas qu'ils me dégoûtent, c'est juste qu'ils m'effraient un peu. Je n'ai jamais aimé quelqu'un d'autre que Nii-sama, et tisser des liens avec autrui me faisait terriblement peur. Les aider passe encore, mais rien que l'idée de leur parler pétrifiait tout mon corps.

J'évitais les cours, les couloirs, j'étais pour l'instant dans une chambre spacieuse seule, au plus haut étage, là où personne ne va jamais. Parfois, j'en aperçois rire entre eux, et je retiens leur image, je les peins. Voilà une de mes seules occupations.

Une autre de mes occupations était de m'entraîner, comme je l'ai toujours fait. Je me rendais régulièrement au dojo, lorsque j'étais sûre qu'il n'y avait personne.

C'est ce que je fis aujourd'hui. Je me rendis dans les vestiaires par la fenêtre, histoire de ne croiser personne. J'enfilais un hakama noir et bandais ma poitrine avec un long tissus de lin blanc comme je le faisais presque tous les jours lorsque je vivais encore avec Nii-sama. Je bandais également mes poignets, avant de me rendre dans la salle. C'était bien vide.
Je commençais alors à m'échauffer, enchaînant mouvements simple d'aïkido et de taekwondo, deux de mes arts martiaux favoris. Nii-sama voulait que je sois parfaite, aussi a t-il élever mon niveau jusqu'à ce que je maîtrise parfaitement la plupart des arts de combats.
Si quelqu'un m'avait aperçu à ce moment là, j'imagine qu'il aurait été impressionné.
Chacun de mes geste reflétait grâce, souplesse, légèreté et...puissance.
Toute ma vie, j'ai été entraînée à tuer, et ça se sentait. Cependant, j'aimais vraiment ces moments d'entraînements, ils me détendaient tout en me donnant l'impression de reprendre ma vie en main.

Soudainement, j'entendis un bruit. La porte principale. Je m'arrêtais. Quelqu'un étais entré.

Une cachette! Viiiiiiiiiiite! Je grimpais au mur avec facilité, avant de m'asseoir sur le rebord de la plus haute fenêtre. D'ici, on ne pourrait pas me voir. J'étais tentée de disparaître, mais mes vêtements étaient encore dans les vestiaires...et puis j'étais curieuse de savoir qui vient ici.

La température ambiante sembla chuter lorsqu'un jeune fille albinos fit son entrée sur les tatamis.
Elle était petite et jolie, et s'entraînait plutôt bien. Ce n'étais pas parfait, mais c'était pas mal.
La curiosité l'emporta sur mon dégoût des relations sociales et je sautais de mon perchoir (oui bon, y'avait aussi cet affreux piaf qui m'approchait...j'ai horreur des piafs, mais j'allais pas le tuer hein, qui sait si ça me vaudrait des ennuis) avant d’atterrir silencieusement avec souplesse juste devant elle.

Oui mais maintenant...Je fais quoi?! Qu'est ce qu'on est censés dire dans ce genres de moments?!!!
Raaaaaaa!!!! J'aurai dus buter le piaf et me casser!
Je restais là, devant elle, ne sachant pas quoi dire.

Spoiler:

Isabella s'entrainait depuis plusieurs minutes. Elle connaissait par cœur les gestes. Elle se sentait obliger de les connaître par coeur. Le kendo était son sport favoris. L'albinos vit une jeune fille apparaitre. La jeune albinos regarda la femme qui venait d'apparaitre. 
Une longue chevelure bleue nuit et deux orbes noirs tel que la pierre de jais. Sa peau se contrastait avec sa chevelure sombre. Sa peau est presque aussi blanche que du lait. Une belle jeune fille quoi. L'inconnue était habillée comme Isabella. Mais Isabella ne l'avait jamais vu dans les vestiaires où même à l'extérieur de ce dojo.

- Euh ... Bonjour ?  

Ce fut la seule onomatopée et le seul mot qui est sorti de sa bouche. Elle ne savait pas trop quoi dire. Isabella s'appuya sur l'épée d'entrainement de kendo. Elle ne savait pas trop quoi lui dire. Isabella remit une mèche de ses cheveux blancs comme la neige derrière son oreille. La jeune femme eut un micro sourire en regardant la jeune fille. Elle ressemblait à sa mère décédée. Enfin, selon une photo.

Petit mot pour Lisbeth:

-Euh...Bonjour?

Un frisson me parcouru. A viiiii, on commence d'abord par saluer!
Je souris à l'albinos du mieux que je pus, et NON c'était pas une grimace, quand on a pour métier de tuer les gens, savoir jouer la comédie fait partit de l'attirail nécessaire pour être bon. Or, j'étais plus qu'excellente, conclusion, même si je ne savais pas sourire sincèrement à quelqu'un d'autre que Nii-sama ou mon crayon-fétiche, je savais faire semblant.

-Bonjour. lançais-je avec une voix calme et douce.

Oui mais là, que faire?
"Hey! Je suis curieuse de la nature humaine et quand je t'ai vu j'ai eu envie de t'observer de plus près..."
...
Nan, pas bon.

Tout en cherchant quelque chose de censé à dire, je l'observais avec minutie...

-Vous êtes élémentaliste de glace, non?

J'avais réfléchis à voix haute. Cependant, c'est pas très risqué de parler ainsi avec une camarade d'école, ne? Dehors face à une victime, je ne ferai jamais ce genre de chose...
De plus, là c'était pas vraiment une question que je posais, c'était une affirmation.
Je m'étais renseignée sur les élèves de cette école et j'avais été plutôt surprise de savoir qu'il y avait un élémentaliste de glace ici. Après tout, les élémentalistes sont plutôt rares...
En voyant cette fille, j'avais tout de suite pensé que c'étais sûrement elle: l'apparence, la température... Mais maintenant que j'étais près d'elle, j'en étais sûre. La lumière se reflétait d'une façon différente sur elle, comme si elle était faite de glace.

-Oh, excusez-moi, je manque à tous mes devoirs...Je suis Mimasaka Lisbeth.dis-je avec une légère courbette.

Spoiler:

- Effectivement. Je suis élèmentaliste de glace. Répondit Isabella.

Isabella regardait toujours droit dans les yeux l'inconnue. Cette dernière souriait. Son sourire sonnait faux. Il était comme celui de sa belle-mère. L'albinos effaça se souvenir rapidement. La jeune Moretti essaya de sourire, mais rien n'y fait. Elle n'arrivait pas à se forcer à sourire. Et puis, depuis qu'elle est ici, elle n'a pas sourit. Sauf peut-etre sur Polar. Mais jamais envers quelqu'un venant de cette école. Ou sourit à quelqu'un l'extérieur. Et cela, depuis un accident de voiture. 
La jeune inconnue dévoila son identité en faisant une courbette. Lisbeth ne serait-ce pas le diminutif de Elizabeth ? C'était ce qu'elle se demandait. Mais ne fit aucune remarque sur ce point là. Un prénom anglais avec un nom japonais -si elle ne de trompait pas-, c'est un peu bizarre. C'est un peu comme elle.

- Je suis Isabella Moretti. Dit-elle.

Dans son nom, tout était italien. À la base son nom était anglais. Un père qui est a moitié anglais et italien. Et une mère russe et suédoise. Ça en faisait des mélange. Isabella Cummings. Un nom anglais et un prénom italien. Bizarre. Mais elle s'en foutait maintenant. Sa mère aimait bien le prénom Isabella et le prénom Sarah. Alors quand elle a su qu'elle attendait un enfant, elle se demandait lequel de ses prénoms choisir, si c'était une fille. Quand elle a su que c'était deux filles, elle n'avait plus à choisir. Isabella eut envie de sourire. Isabella avait changé de nom. Mais pas de prénom. Sa mère l'avait choisi et elle aimait son prénom. Mais on l'a obligé de changer de nom, elle gardera le nouveau nom jusqu'à la fin de sa vie. Isabella Moretti. Un nom italien. Maintenant, elle se faisait passer pour une italienne.

- Enchanté.

Isabella l'avait dit d'une voix légèrement joyeuse, mais elle avait gardé son visage froid. Comme je l'ai cité quelques lignes auparavant, elle n'arrivait pas a sourire sincèrement ou même a faire un faux sourire. Isabella poussa un léger soupir. Son caractère restait toujours aussi glaciale, même si elle avait pardonné son père. Même si son cœur était encore blessé. Une partie avait envie de le revoir et une autre non. Que devait-elle faire ? Elle restera indifférente de ses deux sentiments contradictoire et ne pensera plus à sa avant un bon bout de temps.
Isabella mît fin à la discussion avec ses sentiments en ôtant ses gants. Sa main pale dénudé se dirigea vers sa poche et prit une petite boule enveloppé d'un papier coloré. Ses longs doigts fins déplia le papier et le contenu prit un allé simple, vers sa bouche. Le goût du caramel mou envahissai ses papilles gustatives (je crois que c'est ça qu'on dit). Un mini sourire se développa sur son visage. Elle adorait les bonbons, les pâtisseries et autres trucs du genre, presque autant que le froid de la Russie. Elle poussa un énième soupir. La demoiselle se rappela qu'elle devait aller en acheter d'autre après son entrainement de kendo. Mais au passage, elle passerait à un petit café sympathique où ils font des pâtisseries exceptionnel.

- Effectivement. Je suis élèmentaliste de glace.

Oui, bon en fait, vu son apparence et le froid qui régnait autour de sa personne, j'avais pas vraiment besoin de confirmation.

- Je suis Isabella Moretti.

Un nom italien. Pourtant, juste au physique, j'aurai dis qu'elle était métissée. Les cheveux sont clairs comme ceux des européens, mais fins et lisse comme ceux des asiatiques. Ses yeux clairs étaient légèrement bridés. Ba...Pouvais je me fier à l'apparence de quelqu'un qui aurait été légèrement modifié par son puissant pouvoir? Je décidais d'y réfléchir plus tard.

- Enchanté.

Malgré le fait que j'avais essayé d'être joyeuse, son ton était resté poli et distant, et Isabella ne souriait pas.
Magnifique. Elle est sûrement moins idiote que la moyenne. Cette fille m’intéressait de plus en plus! Intérieurement, je jubilais. Rencontrer des gens intéressant, les observer et analyser leurs comportement était mon loisir favori. Si je n'avais pas étais élevée comme une tueuse, sans doute me serais je tournée vers la psychanalyse.

Soudain, je fus coupée dans mon raisonnement.
UN BONBOOOON!!!!!!!!!!!!!!
Elle avait sortie un joli bonbon au papier scintillant de sa poche. Je m'entendis pousser un gloussement de bonheur. La honte. Maaa...cette fille n'est pour l'instant pas un ennemi potentiel, alors je peux bien faire des bruits bizarres. Les sucreries, Nii-sama détestait ça, alors que moi j'adorais.
Des étoiles de convoitises brillèrent dans mes yeux, tandis que j'observais la précieuse boule de sucre compactée...La bave s'échappa légèrement de mes lèvres entrouvertes, tandis que mon ventre grognais à tout rompre, réclamant son amant de toujours: la sucrerie.
Je continuais de fixer le bonbon, sans oser demander si je pouvais en avoir. Inutile d'être impolie avec une fille intéressante. Bon, j'imagine que baver devant elle n'est déjà pas le top des bonnes manières, mais je ne pouvais m'en empêcher!
Aaaaah...Les sucreries, moi, moi, les sucreries...une longue histoire d'amour!

Spoiler:

Isabella aurait presque sourit. Ce gout sucré lui manquait. Elle n'avait pas pris le temps d'en acheter ces dernières années. Elle était plutôt occupée et ne pouvait presque plus sortir de chez elle sans un parent. Et si sa belle-mère voyait qu'elle achetait un malheureux chewing-gum, Marie-Thérèse allait faire toute une histoire et la décourageait en disant qu'à force d'en mangeait, elle allait devenir grosse, obèse ou on ne sait quel terme pouvant dire qu'elle allait prendre des kilogrammes. Cette commère l'énervait au plus au point. Bref, l'albinos adorait en manger. Elle pourrait en manger jusqu'à hyperglycémie.
Puis, elle entendit un gloussement... De bonheur ? Mais, elles étaient seules. Isabella devait rêver. Cette Lisbeth n'était sûrement pas une fille à pousser des gloussements pour un oui ou un non. Cependant, la jeune Moretti voulait avoir le coeur net. Elle se tourna lentement vers la soit disante émettrice de ce gloussement. Son regard rouge se dirigea vers la personne qui maniait un élément, comme elle. Son regard se tournait lentement. Très lentement, ayant légèrement peur de sa prochaine vision. Pas qu'elle est spécialement peur, mais Isabella se doutait qu'elle allait voir quelques choses de surprenant.
Isabella se surprit à avoir raison. L'albinos vit une Lisbeth totalement différente. Même très. La jeune femme avait des étoiles dans les yeux et un filet de bave s'échappait de ses lèvres entrouvertes. Et un bruit se fit entendre. Après quelques secondes, le bruit continuait. Ne serait-ce pas le bruit d'un estomac ?
Oh que oui. Isabella le connaissait bien. Ce n'est pas la première fois que Isabella l'entendait, mais cette fois-ci, ce n'était pas elle qui avait faim. Pour une fois, s'était-elle dit. Puis, l'albinos se demandait pourquoi la regardait-elle ainsi ? Puis la solution lui apparut à la figure, comme une claque qu'on donnait à un pervers.
Elle avait l'air d'adoré les sucreries, comme elle. Au moins, elles avaient un point commun. Isabella mit sa main dans sa poche et fouilla la poche de sa tenue de kendo. Et elle sentit le papier transparent de la convoitise de sa compère et attrapa un de ses délicieux bonbons. Isabella ressortit sa main et tendit le bonbon, joliement emballer dans un papier rosâtre, à la jeune femme qui est en face d'elle.

" Tu...Vous en voulez un ? " Proposa-t-elle avec un très léger sourire sur son visage.

Elle me tendit e bonbon d'un air sympathique. Je le pris, la remercia et goba la friandise.
Mon visage devint rose de plaisir, et j'eut envie de sourire de toutes mes dents.
Une fois l'extase qu'il provoqua en moi passée, je me repris et rougis légèrement, gênée que quelqu'un m'ai vu me comporter ainsi. Nii-sama disait que c'était ma principale faille et qu'il me trouvait adorable comme ça, mais que jamais je ne devais me comporter ainsi en présence d'autrui...je me sentais honteuse d'encore céder si facilement devant du sucre cuit.
Mais bon, c'est pas comme si j'étais en danger de mort hein...
D'ailleurs, je ne me sentais pas en danger du tout. L'albinos, après m'avoir vu baver devant elle, semblait plus ouverte à faire connaissance. Avide d'en savoir plus sur elle, je tentais d'engager la conversation, devinant que ce n'était pas elle qui allait le faire.

-Sinon, c'est rare que je croise quelqu'un à cette heure ci...venez-vous souvent ici?

Bon, c'était pas magnifiquement charismatique, mais de un, je savais pas quoi dire d'autre et de deux, j'imagine que si je veux me rapprocher d'elle, mieux vaut y aller doucement.
Ce n'est pas parce que j'ai de mauvaises intentions que je tente d'en savoir un maximum sur tout les gens que je croise mais plutôt parce que je ne sais faire que ça. Réflexe d'assassin. Je ne connais aucun autre moyen de me rapprocher des gens, il n'y a que ma curiosité qui me motive.
Et cette fille était incroyablement intéressante.
J'attendais patiemment sa réponse.

Lisbeth goba la friandise. Bien sur, elle l'avait remerciée juste avant de l'avoir gobée. En quelques secondes, les joues de Lisbeth devinrent rosâtres. Elle semblait adorer la sucrerie qu'Isabella lui avait offerte. Cela amusait fortement la jeune albinos. On aurait dit un enfant qui goutait au plaisir du sucre pour la première fois. C'était comme si elle venait de manger le bonbon pour la première fois, mais en réalité, elle ne faisait que redécouvrir le goût du sucre cuit. Pourtant, Isabella était un peu comme elle, sauf qu'elle ne le montrait pas. Mais absolument pas. Elle cachait assez bien ses sentiments depuis quelques années. Cependant, elle les a vraiment cachés depuis l'accident. L'accident qui avait tout chamboulé dans sa vie monotone. Pas vraiment monotone. Mais plutôt normale. Depuis cet accident, elle s'était retrouvée ici. La jeune fille ne le regrettait pas. Mais pas du tout. 
Au début, elle avait peur pour son père. Pourtant, elle avait fini par se souvenir que la trainée qui lui servait de belle-mère s'occupait bien de son gentil papa tout naïf. L'albinos avait fini à l'oublier. On pourrait dire qu'elle était une sans-coeur car elle avait oublié son père et n'y pensait plus. Ou presque. Il arrivait que la jeune Moretti regardait une photo de famille. Elle en avait gardé quelques unes. Sans leur belle-mère, évidement.  Elle aurait fini par déchirer la photo et cela sans scrupules.  Isabella se fit une claque mentale et regarda son amie, qui n'était pas son amie. Mais qui était une inconnue, pas si inconnue. Bref. Elle semblait avoir fini de baver, Lisbeth regarda l'élémentaliste de glace.

-Sinon, c'est rare que je croise quelqu'un à cette heure ci...venez-vous souvent ici ?

Ah... Le kendo. C'était un de ses sports préférait. En faite, c'était son sport préférée. Même si elle n'était pas la meilleur. Le concours régional l'avait prouvé. Elle n'était que la troisième de la compétition. Au début, elle n'aimait pas trop son statut de troisième. Mais sa soeur l'avait contredit. Elle avait réussi à battre presque tous les garçons qui se sont affrontés à elle. Sauf, les deux premiers. Sa soeur avait raison. Maintenant, elle est fière de sa petite médaille de bronze. Mais ce n'était que sa première compétition. Cependant, elle n'avait pas eu le temps de participer à une autre compétition. L'année suivante,  Isabella Cummings cessa d'exister. Et Isabella Moretti naquit. Si elle aurait su, elle aurait participer à des concours plutôt. 


- Je viens ici au moins deux fois par semaines. Et vous ?  Répondit-elle.

Elle avait entamé la conversation. C'était parfait. L'albinos n'arrive pas trôp à commencer des conversatons. Sauf sa soeur qui entamé toujours la conversation avec à peu près... N'importe qui. Et elle devenait rapidement ami(e) avec. Tandis qu'elle... Elle n'était pas aussi ouverte envers les étrangers. Mais... Avec Lisbeth, elle n'avait pas à ouvrir les conversations et Isabella aimait bien les gens qui prends les initiatives s'ils veulent lui parler. De plus, elles avaient deux point commun. La première, être kendoka et la seconde, aimait les bonbons.

Le visage de mon interlocutrice se détendit... Évocation d'un bon souvenir? Peut être une liaison avec un dojo ou un art martial? Si l'on ajoutait sa tenue bien ajustée et son zèle, sa patience, ainsi que les mouvement compliqués qu'elle avait tenté d'effectuer, je dirais plutôt un amour pour le kendo.

- Je viens ici au moins deux fois par semaines. Et vous ?

Deux fois par semaine?
Humm...Empêchements? Vu son comportement, j'imagine qu'elle n'est ni du genre sociable, ni du genre à se faire remarquer. De plus, son niveau est bon, mais si elle se contente de deux séances hebdomadaires, elle se contente peut être de seulement l'entretenir, et...
NAAAOOOOON! J'analyse encore tout ce qui passe à ma portée...Ba, ça ne me fais pas de mal, c'est dans ma nature...et puis on sais jamais.

-Tous les jours. Vous aimez le kendo, Isabella-san?

ça nous ferait deux trois points en communs. Qui sais, pourrais je peut être me lier d'amitier avec elle, elle semble à peut près fiable, stable, correcte...un lien de confiance (enfin, de petite confiance) dans cette école est nécéssaire. J'ai besoin de savoir plus.